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Père Emmanuel de Mongolfier (20 juillet 1920 – 7 janvier 2021)

Père Emmanuel de Montgolfier

Sa personnalité inoubliable, son charisme inébranlable , ont éclairé ceux qui ont eu la chance de le rencontrer  » Au plus loin que remontent mes souvenirs , disait -il, j’ai toujours eu ceci dans la tête : si chacun essaie de faire le bonheur des autres , tout le monde est heureux « .

Revenu en 2008 à Annonay , il a soutenu par sa présence et son dévouement les compagnes et compagnons : engagé d’emblée dans la communauté pour aider à certains travaux il s’est investi auprès des compagnons non francophones pour les aider dans l’apprentissage du  français …….son dévouement , son amour pour les autres , sa disponibilité ont profondément marqué chacun : En témoigne ce texte plein d’émotion, écrit par Rachid , un de nos compagnons :

 » Père Emmanuel, aujourd’hui,je souhaite te rendre hommage pour tout ce que tu as fait pour les compagnons d’Emmaüs.

Je n’oublierai jamais toute la bonté que tu as eue envers nous : Si simple, si honnête, si généreux, toi,qui pensais aux autres, tu m’as donné des cours de français le soir, avec beaucoup de bienveillance,et tu as accepté de faire les trajets entre Annonay et Bogy malgré ton âge très avancé ………car tu avais un siècle de vie derrière toi .

Une place occupée à jamais dans le Des compagnes et compagnons de Bogy. Apprendre le français avec toi était plus simple car tu as vécu quarante ans au Maroc et tu pouvais me traduire en arabe les mots français que je ne comprenais pas.

Discuter avec toi était une source de bonheur, et de richesse du cœur magnifique.

Quand nous avions des difficultés, tu nous remontais le moral, tu essayais de trouver des solutions : par exemple, quand des compagnons étaient dans le besoin, tu n’hésitais pas à les héberger et à les nourrir chez toi, sans rien demander en retour.

Tu étais très ouvert d’esprit sur les autres cultures et autres religions : quand nous célébrions une fête en tant que musulmans, tu nous souhaitais une bonne fête.

Avec toi, Père Emmanuel, on ne se sentait pas jugé, on ne se sentait pas réduit au fait d’être des personnes sans papier, on était bien considéré avec toi. «